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Lutte contre les insectes nuisibles

La punaise de lit, le moustique tigre

La punaise de lit

Les punaises de lit sont en recrudescence en France depuis la fin des années 90. Si elles ne transmettent pas de maladie à l’homme elles sont néanmoins responsables de nuisances sur le quotidien des personnes touchées. La propreté d’un lieu ne garantit pas à elle seule la protection contre une infestation. 

Qu’est-ce qu’une punaise de lit ?

Les punaises de lit sont des petits insectes bruns de la taille d’un pépin de pomme, qui ont un corps de forme ovale. Elles ne sautent pas, ne volent pas et ne transmettent pas de maladie. Les punaises se nourrissent de sang principalement la nuit et retournent se cacher après la piqûre. Elles peuvent se déplacer sur quelques mètres et être transportées, notamment en se cachant dans les vêtements et valises. Elles franchissent ainsi de longues distances.

En recrudescence depuis une trentaine d’années, les punaises peuvent se retrouver aussi bien au sein d’un logement isolé que dans l’ensemble d’un immeuble. Elles peuvent également infester d’autres lieux de vie tels que les hôtels, les chambres d’hôtes, les hôpitaux, les maisons de retraite…

Leur propagation n’a aucun rapport avec le respect, ou non, des normes d’hygiène.

Comment savoir si mon logement est touché ?

Les punaises de lit aiment les espaces sombres et les endroits calmes où elles peuvent se nourrir de sang sans être repérées ; notamment les chambres à coucher et autres pièces de repos (salons).

Une infestation de punaises de lits se constate par :

  • La présence de piqûres visibles sur la peau, souvent alignées ou groupées ;
  • La présence de punaises et de leurs déjections : petites taches noires sur le matelas, les draps, le sommier ou parfois les murs en cas de forte infestation ;
  • La présence traces de sang sur les draps. Elles sont dues à l’écrasement des punaises lors du sommeil de la personne.

Comment reconnaitre une piqûre ?

La piqûre de punaise de lit est quasi indolore si la piqûre survient durant notre sommeil. Mais 1 à 2 heures plus tard apparaissent des démangeaisons et des traces rouges sur la peau comme une piqûre de moustique. On trouve souvent de trois à cinq piqûres alignées ou groupées au même endroit sur la peau. Les piqûres se localisent généralement sur les parties non couvertes des bras, des jambes et du dos. Dans 30% des cas, les personnes piquées ne développent aucune réaction cutanée.

Que faire si un logement ou un établissement est infesté ?

Les punaises de lit sont devenues résistantes à la quasi-totalité des produits encore commercialisés. Les équipes de parasitologie de l’hôpital d’Avicenne estiment que 90 % des punaises sont résistantes aux produits commercialisés ou proposés par les sociétés spécialisées. C’est-à-dire que seulement 10 % des punaises vont être tuées par ces traitements chimiques. Ces produits, irritants pour les punaises, provoquent leur dissémination vers d’autres pièces du logement ou du voisinage : elles vont aller se réfugier dans des endroits plus difficilement accessibles et ressortir uniquement pour se nourrir.

C’est pourquoi, le meilleur traitement contre les punaises de lit est mécanique et thermique

Quelques techniques pour se débarrasser des parasites, ainsi que leurs œufs.

  • Aspirer à fond (avec l’embout de l’aspirateur) et nettoyer à la vapeur (à plus de 120°C) les canapés, matelas et l’environnement proche des lieux de repos, là où les punaises sont susceptibles d’être présentes ;
  • Laver les textiles (linge de lit, vêtements…) en machine à plus de 60°C ou sécher les au sèche-linge durant 10 min dans un pressing libre-service ou durant 1 heure avec un sèche-linge standard  ;
  • Mettre le linge et les petits objets non lavables dans un congélateur à -20°C, pendant au moins 2 heures.
     

Plus d'infos sur le site de l'ARS

Le moustique tigre

Apparu dans le sud-est de l’hexagone en 2004, Aedes albopictus (appelé aussi moustique tigre) s’est petit à petit implanté en Île-de-France où il a été détecté pour la 1ère fois à Créteil en 2015. Depuis cette date, ce moustique s’est répandu dans 100 communes de la région Ile-de-France où vivent 47% de la population francilienne.
Face à cette situation, les risques qui pèsent sur la santé augmentent chaque année et invitent à la mobilisation de chacun pour stopper sa prolifération sur le territoire.

Quel risque fait-il peser pour la santé ?

Au-delà des nuisances qu’il peut générer au quotidien, le moustique tigre peut véhiculer des maladies virales (dengue, chikungunya, Zika) par le biais de ses piqûres.
Concrètement, le moustique peut contracter une de ces maladies en piquant une personne contaminée, revenant d’un voyage dans les zones tropicales où circulent ces virus. Il peut ensuite transmettre le virus en piquant une autre personne n’ayant jamais quittée l’hexagone.

En savoir + sur les maladies transmises par le moustique tigre

Où trouve-t-on le moustique tigre ? 

Le moustique tigre est aussi à l’aise à la ville qu’à la campagne. Il réapparaît chaque printemps et profite de cette période pour coloniser les contenants naturels ou artificiels de toutes formes : coupelles pour pots de fleur, pneus usagés, jouets, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches, etc.).

La femelle pond directement sur les parois asséchées de ces contenants, susceptibles de se remplir d’eau. Une fois dans l’eau, les œufs se développent rapidement : il faut compter environ une semaine pour qu’émergent des moustiques adultes dans des conditions optimales de température. La femelle peut pondre jusqu’à 1000 œufs durant les 4 à 5 semaines de son existence.

La période d’activité du moustique tigre dans notre région s’étale du mois de mai au mois de novembre. Il se déplace peu et évolue dans un rayon de 150 mètres autour de son lieu de naissance.

Ainsi, si vous identifiez un moustique tigre chez vous, c’est qu’il est né près de vous : sur un balcon de votre immeuble, dans votre jardin ou celui de votre voisin. Votre action est donc cruciale pour stopper son développement.

Comment agir pour se débarrasser du moustique tigre ?

La vie des moustiques tigres est liée à l’eau. L‘empêcher d’accéder à tous les contenants susceptibles d’accumuler de l’eau, c’est se garantir un été plus tranquille.
Pour éviter sa reproduction et limiter les nuisances, il faut supprimer les lieux de ponte et de repos.

Les produits anti-moustiques (insecticides, répulsifs, pièges) ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques, outre le fait que ces produits ne sont pas toujours bon pour l’environnement.

Voici quelques gestes simples et essentiels à renouveler chez soi chaque semaine de mai à novembre, et qui ne prennent que quelques minutes. En les appliquant, vous empêchez les moustiques tigres de vous envahir !

  • Mettre à l’abri ou supprimer tous les contenants où l’eau peut s’accumuler (soucoupes pour les pots de fleurs, pneus, bâches, jouets, mobilier de jardin, pieds de parasols, etc.) ;
  • Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières, regards, caniveaux, etc.) et entretenir votre jardin (taille, débroussaillage, élimination des déchets végétaux) dans lesquels les moustiques tigres peuvent se reposer ;
  • Changer l’eau des coupelles sous les pots de fleurs une fois par semaine ou remplissez les de sable à ras bord pour empêcher le moustique de pondre et garder les racines des plantes au contact de l’humidité ;
  • Etanchéifier les réserves d’eau de pluie (récupérateurs d’eau de pluie, bidons, citernes) en sécurisant l’accès à l’eau au moyen de voiles faisant office de moustiquaires (vieux rideaux etc.) ;
  • Couvrir les bidons, citernes ou bassins de récupération d’eau de pluie, les piscines gonflables hors d’usage, retourner les arrosoirs et brouettes ; Faire le tour de votre extérieur dès qu’il pleut, avant et au retour d’une absence prolongée.

Tous les acteurs (particuliers, collectivités, professionnels) doivent participer à la lutte régionale contre la prolifération de ce nuisible dans les espaces publics et privés. 

Même si vous n’avez pas encore identifié de moustiques tigres chez vous, appliquez d’ores-et-déjà ces gestes simples. Une fois installé, il est impossible de l'éradiquer totalement. Seule la mise en œuvre des gestes permet de diminuer sa présence et donc de réduire sa nuisance et le risque de maladie !

Contribution citoyenne : signalez sa présence !

Objectifs :

  • identifier la densité de présence du moustique tigre sur votre secteur à une période bien définie;
  • évaluer le risque sanitaire si un malade (dengue, chikungunya, Zika) fréquente votre commune;
  • s’informer sur les moyens à mettre en place pour limiter la prolifération du moustique tigre.
     

On parle de lutte anti-vectorielle (LAV).
Pour signaler la présence d’un moustique susceptible d’être un tigre, connectez-vous sur le portail de signalement.

Plus d'infos

Retrouvez tous les conseils pour se protéger du moustique tigre et agir contre sa prolifération sur le site de l’ARS : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/moustique-tigre-en-ile-de-france